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petits bonheurs et gros tracas en milieu urbain
8 octobre 2005

mes voisins du dessus

Il y a trois ans, Super Loulou et moi emménagions quartier Montorgueil dans un joli loft que nous nous étions mutuellement offert au Noël précédent.
Situé en plein quartier piéton, donnant sur une cour intérieure, nous étions les gros cumulards de la tranquilité.
Ainsi, chaque jour et chaque nuit nous nous ravissions du calme et du silence qui régnaient en ces lieux.

Mais au mois d'août de cette année-là, tout a changé. Un matin, nous fûmes réveillés en sursaut par une fille qui téléphonait assise par terre, adossée au pied de notre lit.
En ouvrant les yeux, je constatais qu'heureusement il n'en était rien. Tout du moins physiquement. Mais cette voix était bien là.
Loulou : " ça vient de la cour"
Moi : "nooon, il n'y a personne."
Je collais mon oreille au mur
"ça vient du mur"

Puis, sans que nous ayons eu le temps de pousser plus loin notre fine analyse, nous avons commencer par nous faire pilonner la gueule par une paire de chaussures à talon et une paire d'ecrase-merdes de gros con.
Je sautais du lit paniquée.
Un monte charge installé devant la fenêtre de la cuisine déversait juste au dessus de nos têtes des quantités de saloperies de vaisselle cuisine, bouquins salon, fringues sandrine et cd jérome.
C'est là que je suis devenue conne, option"je vais chercher le balai et je cogne au plafond".

Et c'est comme ça que nous avons ouvert le dialogue avec sandrine et jérome.
Ces deux-là qui n'ont céssé de nous décevoir.
Tant qu'à faire chier autant être drôle : prendre des cours de claquette, de bourrée Auvergnate, élever des cafards et leur courir après avec de grosses chaussures pour les écraser à grands coups de talons, faire déborder la baignoire, avoir des tonnes d'enfants, leur offrir des vélos, des rollers, des trompettes, un chien, loger un batteur...

Non ! Ces cons-là, nous emmerdent avec une précision de fonctionnaires.
Tous les matins à 7h15, jéjé s'en va au boulot avec ses godillots.
Mais avant de sortir, atteint sans doute de troubles obsessionnels compulsifs, il s'oblige a faire une dizaine de sonores aller-retours d'un bout à l'autre de l'appartement.
Et tous les soirs avant de refaire les même dix trajets, il ferme ses volets avec une telle force qu'on pourrait imaginer qu'il noue un cordage aux poignées et tire d'un coup sec depuis l'autre bout de son appartement.

La compréhension et la gentillesse, l'hystérie, les ménaces... Rien n'a jamais perturbé leur petit rythme de vie. Alors, hier matin, j'ai craqué ! J'ai pris un des sabres de Bornéo de la colletion de Super Loulou et je les ai saigné, les deux, à la fraîche...

vouitch2
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