Paul Anka au palais des congrès porte maillot

Bien absente, j'ai été... Oui ! Mais bien secouée ai-je aussi été. Voilà, c'est tout tout ce que vous saurez de ces longues semaines totalemement débloguées. Ce soir, j'étais au concert de Paul Anka au Palais des congès de Paris. Autour de moi il y avait plein de petites poulettes peroxydées la soixantaine qui se trémoussaient et des directeurs de sociétés d'assurances qui claquaient dans leurs doigts en dodelinant la tête. Tous se pâmaient pour ce petit bonhomme trop bronzé en costume noir, chemise blanche. Dès son arrivée dans la salle, j'ai cru à un dimanche après-midi à Las Vegas ou mieux à une venue en car depuis le Puy en Velay avec mes amies retraitées. Et alors, j'ai pensé à mon précédent message, et je me suis dit que la vieillesse, c'est quand tu vas à un concert et que le mec qui s'éclate à côté de toi est un costume gris et que c'était encore pire quand tu t'éclates aussi. Mais en même temps, il se passait déjà quelque chose, Paul Anka chantait et mon coeur s'élevait. Grosse nouvelle pour moi, Paul Anka n'est pas qu'un recordman en droits d'auteur et l'interprete de "put your head on my shouldeeeer hou hou hou houuu", c'est un crooner, un enchanteur, un charmeur et il envoi du bois sévère.